Une balade très étrange et peu commune

Zoélya se promenait. Elle cueillait des fleurs, il faisait beau, il faisait chaud. L'humaine croisait tout les animaux de la ferme dans ce paysage rural. Elle chantait une chanson gai tout en cueillant ses fleurs et en sautillant. Elle croisait des fermiers et leur disait bonjour, elle croisait des poules et leur disait bonjour, bref elle disait bonjour à tout le monde. L'herbe des champs était verdoyante, parsemé de fleur et verte.

Tout ça pour dire que Zoélya se promenait en cueillant des fleurs dans la campagne. Mais comme dit précédemment il faisait chaud, la jeune fille eut l'idée de trouver un ruisseau où coulait de l'eau de source pour se rafraichir. Donc elle but et se releva, sa robe trempé pour continuer sa balade mais elle avait changé, elle ne chantait plus, elle ne sautillait plus, elle ne disait plus bonjour, elle ne trouvait plus l'herbe verdoyante, fleurie et verte. Elle avait froid et elle trouvait que la lumière était assombrie.

Mais il faisait toujours beau, chaud, l'herbe était toujours verdo...

Zoélya marchait, tête basse s'enfonçant de plus en plus dans la campagne et elle ne se retourna même pas quand Dillawn vint la saluer, pourtant elle en avait envie mais une voix dans sa tête lui disait de marcher, toujours et encore. Une seconde voix couverte par les paroles de l'autre voulait qu'elle se retourne. Zoélya marcha sur le chemin de terre, sa vue s'assombrissant de plus en plus.

La première voix dans la tête de Zoélya repéra qu'elle était suivi et la fit se retourner d'un coup. Zoélya agissait comme une sorte de pantin, elle avait le teint pâle et faisait peur à regarder. Elle parla mais sa voix ne ressemblait pas à sa voix :

Bonjour Dillawn, pourquoi me suis-tu ?

Le sourire de Zoélya s'affaissa légèrement avant de reprendre sa place. La deuxième petite voix voulait se réfugier dans les bras de son ami, l'endroit où elle se trouvait le plus en sécurité :

Non,no... Mais oui, je vais très bien, je peux faire quelque chose pour t'aider ? Ou puis-je continuer mon chemin, j'ai quelqu'un à retrouver.

"J'espère qu'il nous suivra..."

"Eh ben moi, pas."

Zoélya aurait voulu s'allonger à côté de Dillawn mais celle qui l'a possédait prit le contrôle de ses jambes pour continuer sa route. La tête de Zoélya était tourné vers l'ombre jusqu'à ce qu'elle soit obligé de regarder devant elle. Il faisait chaud, l'humaine fatiguait à force de lutter contre la force qui essayait de la posséder. Elle serait bien allée boire mais elle n'en eut pas le droit. Elle transpirait sous le soleil.

S'il te plaît, juste une gorgée...

Je n'en ai pas besoin.

Zoélya sentit que Dillawn était là et elle fit son possible pour le dissimuler à sa nouvelle compagne de route. Mai cette dernière l'avait détecté toute seule et elle marche plus vite. Puis Dillawn s'en alla. Une chat sortit des fourrés vint se frotter contre les jambes de l'humain qui normalement l'aurait bien pris dans ses bras.

S'il te plait, tu m'empêche bien de boire, je peux avoir de la compagnie ?

Bien, mais ne m'embête plus.

La nouvelle colocataire du corps de Zoélya semblait regretter d'avoir choisi cette fille très compromettante. Zoélya, elle, ramassa le chat et commença à lui caresser le dos et la tête. Elle s'arrêta dans ses mouvements, elle sentait encore la présence de Dillawn. Elle recommença à caresser le chat en essayant de trouver l'ombre.

Zoélya était heureuse, elle faisait plaisir à quelqu'un d'autre, enfin à ce qu'elle croyait être un chat. Et puis elle était heureuse que sur ce point là car la fille qui prenait possession de son corps ne la rendait pas heureuse, et puis il y avait Dillawn qu'elle ne trouvait pas. Soudain Zoélya lâcha le chat, il n'avait pas un comportement de chat, elle le reprit pour ne pas que l'autre ait des doutes. Elle regarda le chat et reconnu les yeux rouges oranges de... de qui déjà ? C'était la question que ce posait Zoélya quand l'autre (c'était le seul nom qu'avait trouvé Zoélya) la dérangea.

Je vais me reposer, mais ne fait pas de bêtise.

Sur ce, les jambes prirent la direction d'une petite bute où le corps de Zoélya alla s'allonger. Quelques instants plus tard, Zoélya put entendre des ronflements dans son esprit mais elle ne pouvait toujours pas contrôler ses jambes. Zoélya se redressa, enfin non, elle avait l'intention de se redresser mais son corps resta sur l'herbe. Elle se souvenait à qui appartenaient les yeux et se sentait bête de pas l'avoir deviné plus tôt.

Dillawn, l'autre dort, c'est bien moi et je peux lire dans son esprit... Dillawn, je suis désolé de l'accueille qu'elle t'as fait... Dillawn, tu es là ?

Quand Dillawn reprit forme humaine elle ne put s'empêcher d'ouvrir la bouche pour parler mais l'ombre parla le premier. Elle prit ensuite la parole :

-Tu viens d'où ? Il est où le chat ?... A non, c'était toi le chat, tu ne m'avais pas dit que tu pouvais te transformer en chat, tu me l'aurais dit, j'aurais put savoir que c'était toi...

Zoélya se calma un peu, elle essaya de sourire mais ne réussit pas. Elle reprit :

- Je me promenais tranquillement quand j'ai eut soif et après avoir bu, elle était, l'autre. Et je crois savoir comment faire pour l'enlever, il faut que je fasse la même chose que... Dillawn, est-ce qu'il fait nuit, je vois rien !

En effet, la vision de Zoélya baissait de plus en plus depuis un moment et là elle avait complètement disparu, encore un coup de l'autre.

Zoélya sentit la main de Dillawn sur son épaule même si elle aurait aimé la voir. Dirigeant une de ses mains, la jeune fille la déposa sur celle de l'ombre pour être sur qu'elle était vraiment là.

Je... Je suis aveugle, c'est atroce, qu'est-ce que je vais faire ? Dillawn, aide-moi, je fais comment pour...

Zoélya affolée arrêta de parler comme si elle recevait une vision, son visage se fit neutre et ses main tombèrent sur l'herbe comme si elle s'était évanouit. Puis elle rouvrit les yeux bien que sa vu soit toujours inerte.

Je, il... Il faut l'aider, l'autre. On ne peux pas me libérer en la laissant mourir. Sinon on sera des ...meurtriers !